Sorties "sans vent".

Samedi, ouverture du carnassier : j'ai déjà remis le compteur à brochets en marche !
Hier, enfin une journée sans vent : « allez on y va ». J'enfourche mon vélo, mais celui-ci se rebelle.
« Oui » me lance t-il méchamment, « j'en ai marre, je ne vois plus mes copains, ça commence à bien faire ». Bon ! Calmement, je lui répond : « encore un peu de patience, ça s'arrange, d'ici peu, comme le nuage radioactif s'est arrêté à la frontière il y a une trentaine d'années, le virus va s'endormir pendant la période électorale, voire pour les vacances. » « Mais, mais ..» qu'il insiste avec son accent patois des cités ; « Y print' les gins' pour des bébêtes » Ben oui, peut-être, mais c'est son avis !
Bref, hier une seule rencontre avec nos siamois de service, Henri et devinez ?
Aujourd'hui, comme ils ont annoncé un temps pourri pour la suite, je remonte sur la bête : « aujourd'hui, mercredi, je te promets une deuxième journée sans vent ! »
En haut de Givenchy, beaucoup de promeneurs, venus marcher, passer un moment, s'oxygéner, profiter de ce magnifique lieu de promenade qu'est cette forêt aux couleurs printanières.
Premier coucou au duo Jacqueline et Olivier, puis le Gps, Pierre D et son compère, le Glaude, Serge D sans parler des autres cyclos que je ne connais pas, et eux non plus d'ailleurs. La grande majorité , seul, comme moi s'aperçoive qu'à vélo, il y a toujours du vent, même quand il n'y en a, soit- disant pas ! J'ai remarqué que les cyclos avaient une propension à « tourner » dans le sens des aiguilles d'une montre. (pour les jeunes, les montres d'antan avaient des aiguilles qui tournaient ; pour plus de renseignements tapez wikipedia -montre- )
A tous ceux à qui j'ai fait un petit signe, j'espère qu'ils ont pensé à mes petits lièvres qui attendent au bord de la route un hypothétique geste de notre part.
Allez, portez-vous bien.