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Je revendis les quatres caisses pour me procurer un vélo de course.

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Je revendis les quatres caisses pour me procurer un vélo de course.  Empty Je revendis les quatres caisses pour me procurer un vélo de course.

Message  l'allongé Lun 16 Nov - 12:30

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`Titre : La vie de merde de mon père, la vie de merde de ma mère et ma jeunesse de merde à moi
Auteur :Altmann Andreas
Genre : Récit autobiographique
Ed : Actes sud


Le point de vue des éditeurs :
Andreas a passé son enfance à Altônning, un haut lieu de pèlerinage catholique en Bavière. Toutefois, dans le récit de sa vie, il n'est pas question de grâce ni de miracles, mais de violence et de terreur : un père psychiquement détruit par la Seconde Guerre mondiale frappe son fils jusqu'à lui faire perdre connaissance ; une mère trop faible pour protéger ses enfants sombre dans la dépression ; un fils bouc émissaire cherche des stratagèmes pour ne pas succomber. Une histoire (vraie) peuplée de prêtres fanatique et pédophiles, d'anciens nazis sans remords, de femmes humiliées ou complices.
L'ironie et la colère sont les deux armes de cet écrivain allemand qui refuse le statut de victime et montre la voie de la reconquête d'une vie libre et digne.

Extrait : p191
Je revendis les quatres caisses (d'une batterie) pour me procurer un vélo de course. Un modèle qui avait été mis au rancart, mais qui fonctionnait encore. Après ma carrière musicale avortée, je voulais devenir un as du sport. C'est à la télévision que je rencontrai mes nouvelles idoles, Rudi Altig, Jacques Anquetil, Rick Van Looy. Après avoir acheté un livre sur le Tour de France, je m'envolais déjà en pensée vers les Champs-Elysées où, parmi la foule parisienne en liesse, j'enfilais le maillot jaune du vainqueur. En matière de rêve, j'étais un champion.
…/...
Je fis la connaissance de Richard, un jeune homme de vingt-cinq ans qui courait dans la catégorie C, la catégorie amateur la plus basse. Ce n'était pas une fusée mais il avait un cœur en or. Après la corvée de vaisselle, après mon travail au bureau, et avant la corvée de clôture, j'étais autorisé à aller m'entraîner avec lui.

p. 308
Lors de mes adieux au monastère, le rôshi me donna un petit bout de papier. Accompagné d'un sourire malicieux. Je m'imaginais qu'il m'aimait bien. C'est qu'il m'avait souvent frappé l'épaule de son bâton plat. Pour stimuler la circulation sanguine. Dans le train qui m'amenait à Tokyô, je lus ceci ; «  Le mot « détermination » est composé dans l'écriture japonaise de deux signes qui veulent dire « être en colère » et « désir ». il s'agit non pas d'une colère dirigée contre une autre personne, mais contre soi-même, contre ses faiblesses et son immaturité. On se sert de la colère comme d'un fouet. Pour croître, pour faire avancer le désir. C'est ainsi que naît la détermination. » J'eus un immense élan d'amour pour le vieux maître. Il m'avait compris, il n'aurait pas pu exprimer plus clairement son discernement.

_________________
Qu'est-ce, en effet, le plus souvent, que ce prétendu bon sens ?  Rien d'autre qu'un composé de postulats irraisonnés et d'expériences hâtivement généralisées.  Marc Bloch, historien
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