Le dernier coron Auteur : Eric Hunz Editions Aubane
Page 1 sur 1
Le dernier coron Auteur : Eric Hunz Editions Aubane
Eric nous raconte l'histoire tragique de trois d'adolescents - Antoine, Lulu et Bensaid- vivant dans les corons de l'après guerre. Son argot est savoureux, son roman fait remonter des souvenirs heureux et malheureux, la vie ! Le récit est captivant et provoque des sourires, parfois grinçants.
page 46
A treize trente, le bahut aux picaillons fait son apparition. Sans traîner, Lulu saisit son biclou, s'installe bien au milieu de la chaussée et commence à faire de grands signes. Problème, le transporteur d'oseille ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter.
Après trente années d'absence, Antoine revient sur les lieux de sa jeunesse ; tout a changé... Antoine se souvient d'un bistrot aujourd'hui disparu qui n'était fréquenté que par les vieux... on l'appelait "le café des fins de vie" !
page 78
Des cadres d'associations de sports et de sociétés musicales accrochés au mur empêchaient les lés de tapisseries de se faire la malle.
.../...
Y avait rien dans son rade, à part un vieux poste éternellement fermé, paraît-il qu'il entendait des cigales quand il l'allumait. Et ce n'étaient pas les anciens qui auraient poussé la ritournelle, ils n'avaient plus de souffle , la mine leur avait tout pris, alors ils tapaient le carton, mais sans se gueuler dessus, les injures étaient pensées.
page 46
A treize trente, le bahut aux picaillons fait son apparition. Sans traîner, Lulu saisit son biclou, s'installe bien au milieu de la chaussée et commence à faire de grands signes. Problème, le transporteur d'oseille ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter.
Après trente années d'absence, Antoine revient sur les lieux de sa jeunesse ; tout a changé... Antoine se souvient d'un bistrot aujourd'hui disparu qui n'était fréquenté que par les vieux... on l'appelait "le café des fins de vie" !
page 78
Des cadres d'associations de sports et de sociétés musicales accrochés au mur empêchaient les lés de tapisseries de se faire la malle.
.../...
Y avait rien dans son rade, à part un vieux poste éternellement fermé, paraît-il qu'il entendait des cigales quand il l'allumait. Et ce n'étaient pas les anciens qui auraient poussé la ritournelle, ils n'avaient plus de souffle , la mine leur avait tout pris, alors ils tapaient le carton, mais sans se gueuler dessus, les injures étaient pensées.
_________________
Qu'est-ce, en effet, le plus souvent, que ce prétendu bon sens ? Rien d'autre qu'un composé de postulats irraisonnés et d'expériences hâtivement généralisées. Marc Bloch, historien
Sujets similaires
» "C'est la faute à Prévert" (roman édité aux éditions Edilivre)
» Dernier jour
» Dernier jour de vélo
» Dernier jour
» Dernier jour de vélo
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|