Nice

papyvelo Dim 30 Aoû - 20:23

Les images du Tour montrant les pros sur la Promenade des Anglais me ramènent à ce jour de juillet 2006 où j’empruntais la même avenue au terme d’un voyage cyclo de 15 jours.
Partis de Metz avec une trentaine de Français et d’Américains, nous avions , par étapes, parcouru tout l’est de la France, traversant les Vosges, escaladant le Jura, suant dans les Alpes et bavant de plaisir dans les Alpes de Haute Provence.
Ce jour-là dernière étape qui nous menait de Castellane à Nice en passant par le col de St Barnabé, le col de Bleine, les Quatre chemins, Gréolières, Coursegoules, les beaux villages perchés dont Carroz où demeure Alain P. une partie de l’année et St Laurent du Var où Barn, l’Américain que nous avions adopté, Claude et moi, nous invita au resto car nos ventres criaient famine. Il faut dire que le bus chargé de nous ravitailler en cours de route n’avait pas trouvé d’endroit propice pour stationner et installer notre pique-nique. Bon moment passé au soleil, sur la terrasse du restaurant avant la descente sur Nice et cette longue Promenade de plus de cinq km. Lorsque j’y débouchai, je ressentis la même émotion que j’avais ressentie lorsque j’étais entré sur le Vélodrome à l’arrivée de Paris-Roubaix.
Par bonheur nous n’avions pas eu à affronter ce verglas d’été, responsable du nombre important de chutes, hier.
J’en avais été victime lors d’un voyage cyclo aux Baléares dans les toutes premières années 2000. Au retour d’une sortie, alors que nous traversions Palma, une petite pluie fine s’était mise à tomber. Mêlée au dépôt d’huile et d’essence, elle avait rendue le bitume aussi glissant qu’une gelée en hiver. C’est le verglas d’été, avait lancé Raymond, l’ancien coureur. J’avais d’abord cru à une plaisanterie, mais il nous avait bien expliqué le phénomène.