Portraits

papyvelo Ven 17 Avr - 12:11

J'ai pensé, dans cette rubrique, brosser le portrait de personnages victimes du confinement.
Je ne suis pas sûr de garder le rythme, on verra bien.

Portraits

Alphonse :
Il a mal dormi. Avant d’ouvrir les yeux il rassemble ses pensées. Son cerveau embrumé par la mauvaise nuit peine à se remettre en marche. Quel jour sommes-nous ? Voyons, qu’ai-je fait hier ? ah ! mon Dieu, c’est vrai, cette saloperie de confinement ! Il garde les yeux clos, est-ce que ça vaut la peine de les ouvrir ? Aujourd’hui pareil à hier et pareil à demain. Monotonie des jours, tous les mêmes. Et s’il restait couché ? Qu’est-ce que ça changerait ? de toutes façons, il n’a rien à faire. Manger, journal, télé peut-être des mots fléchés, quoiqu’il commence à en avoir marre de ces mots fléchés, s’il savait utiliser un ordinateur ça passerait le temps.
Tu vas te lever à quelle heure ? lui lance sa femme, tu vas pas encore passer toute ta journée au lit ?
Fait chier ! quelle plaie ! vivement le boulot !
Il se lève, s’étire, toujours des grouillements dans le ventre. C’est du stress, qu’elle lui a dit. Il traîne les pieds jusqu’à sa chaise dans la cuisine. Toujours la même, elle a la sienne et lui, celle-ci. Pourquoi changer ? Elle lui sert du café. Qu’est-ce que tu déjeunes ? comme si elle ne le savait pas, chaque jour c’est pain beurré confiture. De toutes façons, il n’a pas faim. Je me servirai, dit-il. Comme tu veux ! dit-elle, je vais laver les chambres. Mais comment fait-elle pour s’activer ainsi toute la journée ?
Dans l’après-midi, après sa sieste pour récupérer de sa mauvaise nuit, il regarde l’étape du tour. Que cinq heures ? Il n’est que cinq heures ? La journée s’étire. Vivement ce soir que l’on se couche !

papyvelo Dim 19 Avr - 14:36

Joséphine.
A peine les yeux ouverts, elle se lève pleine d’entrain. Elle glisse ses pieds dans les chaussons et sort de la chambre, petite souris, sans faire de bruit. Pourvu qu’il dorme encore un bon moment, qu’il ne vienne pas traîner dans mes jambes. Une bonne odeur de café se répand dans la cuisine. Petite toilette rapide, elle prendra sa douche en fin de matinée et la voilà déjà, chiffon à la main. Les vitres ont été nettoyées hier, place à l’époussetage et ensuite lavage du sol. Patiente deux minutes, c’est pas sec ! Il a fallu qu’il se lève au mauvais moment. Elle l’entend ronchonner. Quand tu mourras, je mettrai un chiffon et une wassingue dans ton cercueil. Parle toujours, mon gaillard ! Il ne se rase plus. Hier il a dit : qu’est-ce que je vais me raser ? Pour qui, pour quoi ? de toutes façons, je ne sors plus.
Ils prennent le repas du midi en regardant La Quotidienne. Elle aime cette émission, des jeunes, ça fait du bien. A part Gérard, le notaire, mais il a l’esprit ouvert, pas comme l’autre en face de moi. Enfin, faut que je l’use comme ça, pour maintenant.
C’est ça, fais ta sieste, pendant que je raccommode la chemise que t’as accrochée aux rosiers. Maintenant, elle lit. Curieuse, elle a toujours été curieuse, de sciences, de philosophie, de faits de société, de géographie et d’histoire, ah ! ça l’histoire, elle aime. Comment s’ennuyer dans ces conditions ? leur confinement peut durer encore, elle s’en fiche. Si ce n’est qu’elle ne voit plus ses enfants et petits-enfants. Ça, ça lui manque. Mais, son fils lui a expliqué comment installer What’sApp sur son téléphone portable, alors ils se parlent tous les jours. Pour ça aussi elle est curieuse, elle veut tout connaître, le smartphone, l’ordi, la robotique. Il y a tant de choses à apprendre !

papyvelo Lun 20 Avr - 10:07

Typhaine

Qu’il est doux de se réveiller sous les tendres baisers de maman ! depuis le début du confinement, elle me chouchoute comme jamais. Je l’ai toute à moi pour la journée. Avant, c’était toujours : « Allez, Typhaine, fais vite ta toilette ! » ou bien « Tu n’as pas encore déjeuné ? on va être en retard ! ». Maintenant, je peux prendre tout mon temps. Elle est payée pour me garder. Elle ne vole pas son argent car elle est très attentionnée. Quand mes devoirs sont terminés, elle me montre comment cuisiner. Hier, c’était dimanche, j’ai fait une tarte aux pommes avec elle. Papa s’est bien régalé. Il a dit « Mais où avez-vous acheté une si bonne tarte ? » . alors j’ai dit « C’est moi qui l’ai faite ! » comme dans la pub. L’après-midi, papa m’a appris à rouler à vélo sans les petites roues. Quand je tombais sur le gazon, je disais « Même pas mal ! » et papa riait. Lui aussi, il est plus disponible depuis le confinement. Quand il rentre le soir, il dit : « Ah ! ça fait du bien de mettre ses pieds sous la table ! » mais il aide quand même maman. Ils sont amoureux, ces deux-là, ils pensent que je ne les vois pas se faire des bisous dans le cou dans la cuisine. Samedi, papa m’a préparé un petit coin de jardin et j’ai planté des petits pois et semé des salades. Je l’ai dit à mamie au téléphone et elle a dit : « Mais, jardiner, c’est pas pour les filles ! » alors papa lui a répondu : « Les temps ont changé, maman, maintenant les femmes travaillent à l’usine. ». J’espère qu’elle n’est pas vexée parce qu’après le confinement, c’est elle qui me gardera de nouveau. Mais , en attendant, je profite de mes parents.

papyvelo Mar 21 Avr - 7:50

Philippe

Mon papy est mort. L’hôpital a téléphoné ce matin. Quand j’ai vu mon père s’effondrer, sans voix, sur le fauteuil du salon, j’ai compris. Une larme coulait au coin de son œil. Je n’avais jamais vu mon père pleurer. Ma mère m’a dit : « Pleure, ça te fera du bien ! ». mais je n’y arrive pas. Papy, ne pars pas ! tu m’as tant donné et tu avais encore tant à m’apporter. Sans qu’on se le dise, je savais que j’étais ton préféré. Premier petit-enfant, ça compte pour un Papy. Je ne sais si mon frère et mes cousins, cousines l’ont remarqué, mais moi je le savais. Tu m’as appris tant de choses, la pêche dans l’étang, tu m’avais même appris à nager, une année que je passais des vacances avec Mamie et toi pendant que mes parents travaillaient. Tu m’as aussi laissé conduire ta voiture sur le parking d’Auchan. « Ne dis rien à ton père, m’avais-tu dit, il serait pas content après moi ! ». Nous étions séparés depuis cinq semaines à cause du virus. Au téléphone, tu m’avais dit : « Cinq semaines, ce n’est pas grand-chose ! Imagine-toi que mon père est parti au service militaire en 39, j’avais un an, j’en avais sept quand il est rentré de captivité. Ensuite, il y a eu l’Algérie. J’ai bénéficié d’une perm’ au bout de dix-huit mois. Mamie m’a attendu tout ce temps."
Oui mais là, c’est pour toujours !
« Tant que je serai dans tes pensées, je resterai vivant. » m’avais-tu dit un jour. Alors, je penserai à toi tous les jours, même plusieurs fois par jour, mon Papy.

papyvelo Mer 22 Avr - 7:50

Raphaël

C’est chouette, le confinement ! Cette deuxième semaine de vacances, nous devions la passer en Bretagne, dans un VVF. Quand papa nous a dit : « Nous ne pouvons pas partir à cause du confinement. », mes quatre sœurs et moi avons fait grise mine. Maman a bien vu notre déception, elle a dit : « Ne vous en faites pas, on va trouver une solution. ».
Je ne sais pas où papa l’a trouvée, mais le lendemain il est rentré avec une grande tente que nous avons installée dans le jardin et dans laquelle nous dormons toutes les nuits. Pas ma petite sœur, « Elle aurait froid » a dit maman.
C’est trop bien de s’endormir aux chants des oiseaux. Parfois, la nuit je me réveille, j’imagine que je suis un explorateur dans un pays lointain. J’écoute les bruits de la nuit, un loup ? un ours ? et puis le sommeil m’emporte.
Le matin, papa et maman passent leur tête à la porte de la tente : « Alors, les enfants, avez-vous bien dormi ? ». et nous, on répond : « C’est chouette, le confinement ! ».

papyvelo Ven 24 Avr - 7:03

Adolphe

Le confinement, je connais. Voilà 10 ans, 3 mois et 17 jours que je le pratique. Si tout va bien, je n’en ai plus que pour 7 ans, 8 mois et 13 jours. Le plus dur, c’est la monotonie des jours. Aujourd’hui ressemble à hier et demain sera pareil qu’aujourd’hui. Tiens ! sans regarder ma montre, je peux te dire qu’il est 7 h 53. J’entends la roulante qui s’avance avec le café. Je te parie que dans 20 secondes, l’œilleton va s’ouvrir et 7 secondes plus tard ce sera la porte. Après, ce sera la promenade et encore après l’atelier et ainsi de suite. Pas de changement ou si peu. Parfois je change de coloc, de codétenu quoi. Qu’est-ce que je te disais ! l’œilleton qui s’ouvre ! et oui, je suis toujours là. Je ne me suis pas envolé. Café toujours aussi dégueulasse. En ce moment les parloirs sont annulés. J’espérais voir mes enfants puisque c’était les vacances. Putain de virus !

papyvelo Mar 28 Avr - 8:37

Sophie :

Toutes ces histoires de masques, ça lui donne des idées, à Sophie. Faut dire qu’elle est futée, Sophie. Elle se doute bien que le port du masque c’est pas pour quelques semaines ni quelques mois, mais pour plusieurs années. Alors, elle a décidé de lancer sa ligne de masques comme on lance une ligne de vêtements. Il y aura la mode été et la mode hiver. Par exemple, elle voit très bien un masque bordé de fourrure qui couvrirait les oreilles et se fixerait par scratch dans la nuque. Peut être en rouge au moment de Noël, en référence au Père Noël. Sur les pistes de ski, ça en jetterait. Faudrait aussi un masque pour chaque moment de la journée. Elle imaginait très bien un masque de soirée, noir, dans un textile soyeux, brodé de perles fines, un masque de nuit genre nuisette, on peut dire sexy, assez court, à ras de sa … de son menton, ou un masque coquin, pour jeux érotiques, un masque qui fondrait sous la langue. Et aussi un masque transparent, pour qu’on puisse être reconnu, en verre, non trop fragile, en plastique, oui le plastique serait parfait. Beaucoup de textiles différents, coton pour l’été, des viscoses, des nylons, unis ou imprimés, ce sera plus gai. Et pourquoi pas avec des slogans comme sur les tee-shirts, « Tu ne le vois pas, mais je te tire la langue », deux seins dessinés, un sur chaque pommette « Si tu vois mes seins, c’est que tu es trop près ». Elle a plein d’idées, Sophie ! Des masques près du visage, d’autres avec drapé, flottants, pour les gros, pour les mai … merde, va falloir des tailles, aussi. Taille S, M, L … XXXL. Quel boulot ! elle ne pourra pas faire ça toute seule, faudra embaucher. Et pour les bébés ? elle voyait un masque avec tétine intégrée, un masque avec fume-cigarette pour les fumeurs. Des masques assortis pour les couples, des masques aux couleurs de leur club pour les supporters, Sang et Or pour Lens, des masques pour les joueurs, tous pareils, sauf pour le goal, des masques profilés pour les cyclistes, des masques jaune fluo pour les éboueurs, des masques clignotants pour se déplacer la nuit. La tête lui tournait, à Sophie. Et pour les gestes de la vie ? J’ai un rhume, mon nez coule, faut prévoir. Pour manger ? Je vais pas soulever mon masque d’une main et manger de l’autre, faut ses deux mains pour couper sa viande. On pourrait prévoir un masque aux extrémités reliées aux paupières : je lève les yeux au ciel, hop ! le masque se lève, j’enfourne et je baisse les yeux. Ce serait top ! vite ! faut que je prenne des notes. J’ai plein d’idées, et mes copains, copines du club en auront aussi. On va se faire du blééééééééé !!!!!!

papyvelo Sam 2 Mai - 13:51

Ophélie :

Elle se demandait ce qu’elle faisait dans cette queue qui s’étirait tout le long du trottoir. La dame devant elle, une maghrébine, couverte de la tête aux pieds d’une tunique colorée, avança son caddie de deux mètres. Ophélie combla le trou. Quelques gouttes de pluie dessinèrent une mosaïque sur l’asphalte. Il n’allait pas se mettre à pleuvoir, en plus ! Derrière elle, le pauvre homme crasseux et barbu fut pris d’une quinte de toux. Son chien venait se coller aux talons d’Ophélie qui n’osait pas le repousser. Pourvu qu’ils l’acceptent, qu’ils ne lui posent pas trop de questions. C’est le SDF qui squatte la résidence universitaire qui le lui avait conseillé : « Vas-y, ils sont sympa, ils ne te refuseront pas une boîte. ». Elle n’avait pas eu besoin de lui dire qu’elle avait faim, qu’elle mourrait de faim, il l’avait vu : « Toi, pâle comme t’es et toute maigrichonne, tu dois pas becqueter tous les jours. ».
Elle lui avait raconté sa vie d’avant. La vie avec sa mère, une vie douce, pleine d’amour, sa chambre-bureau où elle préparait ses examens. Le bac avec mention, la fac, première année, deuxième année. Elle réussissait tout, son entourage lui prédisait un brillant avenir et puis, il avait fallu ce mec, le nouveau mec de sa mère. Elle comprenait bien, Ophélie, que sa mère avait besoin d’une épaule d’homme pour poser sa tête, mais celui-là, elle ne l’avait pas senti au premier regard. Elle n’avait rien dit, elle ne voulait pas faire de peine à sa mère, et puis, peut-être se trompait-elle ? La queue avançait lentement, serpent ondulant paresseusement en bordure de ruisseau. Mais elle ne s’était pas trompée. Un jour des vacances de Noël que sa mère était allée acheter un sapin, il avait coincé Ophélie, lui touchant les seins et cherchant à l’embrasser. Elle s’était débattue, avait réussi à se libérer. Elle n’avait rien dit, mais à la rentrée de janvier, elle avait quitté la maison, rompu les ponts. Sa mère l’avait traitée d’ingrate. Une copine l’avait accueillie, le temps d’emménager dans un appart’ en résidence. En janvier, beaucoup d’étudiants démissionnaient. Elle avait trouvé un job chez Mac Do. Avec les tickets repas de la fac qui lui faisaient un bon repas par jour, elle s’en tirait. Elle avança de deux nouveaux mètres ce qui lui permit de découvrir l’affiche sur le portail. Une photo de Coluche avec en -dessous : Restos du Cœur.
Il avait fallu cette cochonnerie pour qu’elle perde son job, ses tickets-repas. Plus de resto U, rien que cette faim qui la tenaille.
Elle est à l’entrée, c’est son tour, pourvu qu’ils l’acceptent !

papyvelo Mar 5 Mai - 9:24

Christophe :
- Dis, pépé, à la télé, y disent que l’on n’a pas vu une telle crise depuis 1945 ! t’as connu, toi, la crise de 45 ?

Théophile :
- Oui, je l’ai connue, j’avais 10 ans.

Christophe :
- Et alors, c’était comment ?
Théophile :
- La guerre venait de se terminer laissant la France exsangue …

Christophe :
- Qu’est-ce que ça veut dire « exsangue » ?
Théophile :
- Eh ! bien, la France avait perdu beaucoup de victimes, militaires et civiles et les Allemands l’avaient pillée pendant toute la durée de l’occupation. Une grosse partie de notre production partait en Allemagne pour entretenir leur armée. À la libération, les Français ont décidé de se retrousser les manches. C’était s’unir pour redresser le pays ou devenir une nation de seconde zone. Il a fallu déblayer les ruines, réparer les routes et les voies ferrées, reconstruire les usines, faire redémarrer la production. Dans notre région, un effort particulier a été demandé aux mineurs, le pays avait besoin de charbon notre principale source d’énergie. Les marteaux-piqueurs ont vibré, les pelles ont chargé, les wagonnets ont remonté le précieux minerai.
Le travail à la tâche et les heures supplémentaires incitaient ceux qui étaient à l’abattage à redoubler d’efforts. Avoir une belle quinzaine pour nourrir sa famille, lui offrir du confort, c’était tentant. Bien des braves ont acheté leur cuisine en formica avec leurs poumons.
Aussi, en 1947 … mais il est tard, je te raconterai les terribles grèves de 47 et 48 une autre fois.
Dors bien, mon chéri.

papyvelo Mer 6 Mai - 17:42

Le CC Rouvroy a le plaisir de vous annoncer le lancement d'un grand concours doté d'un lot d'une valeur inestimable en ces temps de confinement.
Le règlement en est le suivant:
Le concours portera sur la série "Portraits" postée dans la brève du vendredi.
Une question sera posée vendredi 8 mai à 11 h pétantes.
La personne qui postera la première la réponse juste sera désignée grand(e) gagnant(e) et emportera le lot qu'il ou qu'elle pourra utiliser seulement à partir du 11 mai, premier jour du déconfinement (on le souhaite).
D'ici là, relisez les différents portraits, aiguisez votre perspicacité et bonne chance à tous !!!

l'allongé Jeu 7 Mai - 14:56

Merci Serge pour ces portraits, ces témoignages que tu as imaginés et écrits , double prouesse, en te mettant à la place des autres !
Tu nous lance maintenant un défi !
"Le CC Rouvroy a le plaisir de vous annoncer le lancement d'un grand concours doté d'un lot d'une valeur inestimable en ces temps de confinement.
Le règlement en est le suivant: Le concours portera sur la série "Portraits" postée dans la brève du vendredi.
Une question sera posée vendredi 8 mai à 11 h pétantes."
En nous infligeant "la question", tu deviens bourreau !
On ne dort plus depuis, le stress monte !
L'esprit de compétition nous anime et nous électrise !

Quelle question va-tu nous poser demain ?
Certains fantasment sur le lot, imaginant qu'il peut s'agir d' un vélo en carbone14, équipé de roues zipp , d'une transmission électrique sram et surtout, bande de fainéants, d'un moteur Bosh 500w !
D'autres voudraient même pouvoir répondre à la question avant que tu nous la poses pour être soulagés, retrouver le sommeil et bien sûr tenter d'être les premiers. Est-ce possible ? Cela ne me semble pas souhaitable mais, bien sûr, à toi de voir si tu peux poser une question à laquelle ma réponse anticipée "14" correspond.

En l'occurence, on a déjà tous un pneu gagné en profitant aussi de cette période de confinement pour - non René, pas pour grignoter et grossir ! - mais pour lire et relire tes portraits, s'imaginer la vie des personnes dont tu as momentanément et habilement usurpé l'identité.
J'espère pour toi qu'il n'y aura pas, suite à cette série de portraits, de plaintes déposées pour usurpation d'identité mais je te préviens que, si je ne suis pas le premier à fournir la bonne réponse, si je ne gagne pas , je ferais appel !
Merci Serge.

papyvelo Ven 8 Mai - 11:00

Voici la question :

Si l’on excepte le confinement, quel est le point commun aux personnages de la galerie de « Portraits » ?

Cliquez sur « Répondre » ci-dessous, écrivez votre réponse et « Envoyer ».

Bonne chance !!!

Colette Ven 8 Mai - 11:04

ils ont tous fait , appris des choses, des activités qu'ils n'avaient pas l'habitude d'accomplir

papyvelo Ven 8 Mai - 11:08

Ce n'est pas la bonne réponse!

Colette Ven 8 Mai - 11:12

ils ont tous des vieux prénoms

Colette Ven 8 Mai - 11:20

tous les personnages sont nostalgiques de leur vécu en famille

Valère Ven 8 Mai - 11:22

Ceux sont tout les personnages de tes livres.

Colette Ven 8 Mai - 11:25

Je crois que tu as la bonne réponse, Valéry...?

papyvelo Ven 8 Mai - 11:42

ils ont tous des vieux prénoms.

Voilà une piste à creuser!

l'allongé Ven 8 Mai - 11:46

z'ont tous un h dans leur prénom ?

Valère Ven 8 Mai - 11:53

Exact Claude, mais comme tu roules en "couché ", le carbone droit tu pourras me le donner.

l'allongé Ven 8 Mai - 11:57

Qui dit mieux , tous les prénoms ont 3 lettres en commun h, p, e ?
et tous les personnages se projettent dans l'avenir... A mon avis, Serge a commencé à écrire une suite...

Valère Ven 8 Mai - 13:23

Tous les prénoms font partie de l'arbre généalogique de Serge.

gregoryg Ven 8 Mai - 13:42

Elles et ils ont tous fait un travail sur eux-meme, remise en question de la vie en société actuelle.

Colette Ven 8 Mai - 15:36

la majorité des prénoms choisis a une origine grec

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